La prospection géophysique pour caractériser les sites potiers : approche multi-méthodes et mise en oeuvre en contextes non optimaux
Adrien Camus  1@  , Vivien Mathé  1@  , François Levêque  1  
1 : LIttoral ENvironnement et Sociétés [La Rochelle]  (LIENSs)  -  Site web
CNRS : UMR7266, Université de La Rochelle
Bâtiment Marie Curie Avenue Michel Crépeau 17 042 La Rochelle cx1 - Bâtiment ILE 2, rue Olympe de Gouges 17 000 La Rochelle -  France

La prospection géophysique, de par son caractère non invasif et sa capacité à couvrir rapidement de grandes surfaces, est de plus en plus mise en œuvre lors d'études pluridisciplinaires de sites archéologiques. Utilisée de manière complémentaire aux opérations de fouilles, cette approche permet de circonscrire les zones à fort potentiel archéologique et oriente les ouvertures, coûteuses tant en temps qu'en moyens financiers.

Dans le cadre de l'étude de sites potiers, la cartographie magnétique est la méthode la plus couramment utilisée, en raison des propriétés magnétiques caractéristiques des structures de combustion et des terres cuites. Néanmoins, le couplage de cette méthode avec d'autres outils géophysiques (électromagnétiques et électriques) permet une meilleure caractérisation des structures présentes sur ce type de sites.

Au travers de différents exemples de sites potiers français, principalement antiques, nous nous proposons de présenter un éventail de résultats montrant l'intérêt d'une méthodologie incluant d'une part, la mise en œuvre de diverses méthodes géophysiques et d'autre part, une interprétation croisée avec les données issues des opérations archéologiques réalisées en amont ou en aval des prospections. Nous montrerons également comment, avec une méthodologie adaptée, la géophysique permet la détection de sites potiers dans des contextes peu favorables à la mise en œuvre d'une telle approche.


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