Apports des prospections magnétiques et électriques à la reconnaissance des ateliers de potiers antiques. L'exemple de l'Estagnola à Aspiran (Hérault).
Vivien Mathé  1@  , Adrien Camus  1@  , Stéphane Mauné  2@  , Oriane Bourgeon  3  
1 : LIttoral ENvironnement et Sociétés [La Rochelle]  (LIENSs)  -  Site web
CNRS : UMR7266, Université de La Rochelle
Bâtiment Marie Curie Avenue Michel Crépeau 17 042 La Rochelle cx1 - Bâtiment ILE 2, rue Olympe de Gouges 17 000 La Rochelle -  France
2 : Archéologie des Sociétés Méditerranéennes  (ASM)  -  Site web
INRAP, Ministère de la Culture et de la Communication, CNRS : UMR5140, Université Paul Valéry - Montpellier III
390 av de Pérols - 34970 LATTES -  France
3 : Archéologie des Sociétés Méditerranéennes  (ASM)  -  Site web
Université Paul Valéry - Montpellier III, CNRS : UMR5140
390 av de Pérols - 34970 LATTES -  France

Il s'agit à travers ce poster de présenter, grâce à une étude de cas concret, les résultats des recherches pluridisciplinaires effectuées sur l'atelier de l'Estagnola, situé dans la moyenne vallée de l'Hérault, dans une petite zone de quelques km2 où sont connus cinq autres ateliers peu ou prou contemporains. L'emplacement d'un grand four et une zone livrant de possibles indices d'habitat ont été repérés par prospection pédestre ; ils sont séparés d'une cinquantaine de mètres. L'atelier, dont la chronologie couvre les Ier et IIe s. ap. J.-C., est implanté à moins de 40 m de la berge actuelle de la rive droite du fleuve Hérault, dans un secteur où l'on restituerait volontiers des installations de type débarcadère. Outre les indices d'ateliers, sont en effet connus à moins de 150 m plus au nord des éléments lapidaires pouvant appartenir à un mausolée.

Découvert au début des années 1990 et identifié sur la seule foi des prospections de surface, cet atelier a bénéficié au printemps 2014, d'une prospection magnétique réalisée sur une surface de 7000 m2, complétée par une prospection électrique centrée sur la partie la plus complexe de l'image obtenue. Les données collectées indiquaient la présence de plusieurs anomalies pouvant correspondre à des fours de potiers et divers points plus difficiles à interpréter : bassins pour l'argile, adduction d'eau, bâtiments, etc.... Plusieurs hypothèses ont été émises lors du traitement de ces données. En juillet de la même année, un décapage extensif réalisé dans le cadre d'une fouille programmée a permis d'obtenir une lecture directe des vestiges et de confronter l'ensemble des informations collectées.


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